I- Le renforcement de la primauté de Paris

Analyse de document : 

1) Présenter le document et expliquer comment cette carte a été construite.

2) Montrer que Paris possède une place à part dans la hiérarchie urbaine. 

Le débat autour Triangle

II- Des métropoles régionales renforcées :

Etude de cas : Les effets de la métropolisation sur la ville de Lille et sa région.

Article publié dans Le Monde "Immobilier : Lille nouvelle étoile du Nord", 3 novembre 2018

 

         La capitale des Hauts-de-France vise le statut de métropole européenne avec d’ambitieux projets d’aménagement. A la clé, des bureaux, des commerces et, surtout, du logement. 

Qu’il semble loin, le passé industriel lillois ! Les corons célébrés par Pierre Bachelet ont fait place aux tours à l’architecture audacieuse d’Euralille. « L’agglomération lilloise est très dynamique. C’est un pilier de la grande distribution et de l’agroalimentaire. De plus, Lille est la deuxième ville étudiante de France. Si vous ajoutez les prix attractifs et des niveaux de loyers élevés, vous obtenez le parfait mélange pour attirer des investisseurs », souligne Agathe Hennion-Croccel, directrice régionale de Cogedim Hauts-de-France.

Le montant moyen des loyers lillois rapproche des 15,1 euros/m². Une aubaine dans une ville où la proportion d’étudiants atteint 22,5 % et où le taux de vacance locative n’est que de 6,8 %. Ces atouts permettent à l’immobilier neuf de tourner à plein régime : « Le secteur connaît un léger ralentissement, comme partout en France, mais on reste tout de même sur un ratio de 70 % d’investisseurs pour 30 % d’acquéreurs. Les prix varient sur ce marché de 2 800 euros/m² à 4 500 euros/m² avec, à la clé, des rendements qui avoisinent de 4 % à 5 % », assure Philippe Vilanoba, directeur immobilier Nord-Pas-de-Calais pour le groupe Eiffage. Sur dix ans, les prix ont pourtant augmenté de 20,4 %.

Le territoire lillois regorge d’opportunités dans le neuf. « Dans le quartier de Wazemmes, il est possible de trouver des biens à 3 250 euros/m², estime Agathe Hennion-Croccel. Le secteur est encore en pleine mutation, mais les loyers avoisinent les 13 euros/m². On peut encore trouver moins cher si l’on achète aux Bois Blancs, à 3 000 euros/m² ou dans le quartier des Moulins, au pied du métro. Là, les prix sont proches des 3 100 euros/m². Pour passer sous la barre des 3 000 euros, il faudra miser sur les territoires en reconquête de Lille-Sud. La commune a investi dans les équipements publics, école, centre social, bibliothèque, commerces et services afin de changer l’image de ces territoires, notamment au sein de la ZAC Arras Europe. »

Le grand projet Euralille 3000, qui va étendre le quartier d’affaires sur 90 hectares supplémentaires, va, lui aussi, dans ce sens. Il comptera 138 000 m² de logements, 240 000 m² de bureaux, 110 000 m² de commerces, 80 000 m² d’équipements, 28 000 m² d’hôtel et 18 hectares d’espaces verts qui seront livrés sur la période 2010-2030, selon les données de la SPL Euralille. La capitale des Hauts-de-France se rêve en grande métropole européenne. Les pelleteuses n’ont pas fini d’occuper le terrain.

Ludovic Clerima

QUESTIONS :

1- Présenter les atouts de la situation de la ville de Lille.

2- Justifier l'affirmation suivante : "Lille est une métropole régionale ".

3- Montrer les effets de la métropolisation sur le territoire lillois mais aussi sur l'ensemble de la région.

III- Quel avenir pour les villes petites et moyennes ?